L’entrepreneuriat social et solidaire
L’entrepreneuriat social et solidaire: l’utopie deviendrait elle le prochain étalon dans l’ère postmoderne?
L’entrepreneuriat social et solidaire est une nouvelle façon d’entreprendre dans nos sociétés postmodernes, hyperconnectées et globalisées. La finalité reste la même que le format classique de ces dernières décennies en revanche la dimension financière n’est pas l’unique étalon. D’autres considérations sont prises en compte et d’autres critères nuancent la performance économique de l’organisation sociale et solidaire. En effet l’impact social et environnemental sont les 2 autres facteurs déterminant dans la conception du Business Plan de l’entreprise et deviendront au même titre que le résultat financier, les drivers de la performance.
les drivers de la performance postmoderne: l’économique, le social et l’environnemental
Rien de neuf sous le soleil des économistes. le Prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz rendait un rapport sur le Progrès Social (2009) en suggérant de modifier les critères de la référence monde: le PIB!
Il évoque de prendre en compte toute une série d’indicateurs, de l’environnement à la santé en passant par les activités non-marchandes comme le bénévolat, l’associatif…
Il ne s’agit pas de tout changer mais de cesser d’évaluer selon les grosses masses et d’adapter le pilotage et une logique artisanale aux sociétés de notre monde. Le PIB, seul pilote à bord a besoin de co-pilotes pour tenir les manettes. Par exemple dans l’analyse de la répartition des revenus: ne faudrait-il pas s’éloigner de la référence du revenu moyen et lui préférer celle de revenu médian pour réellement observer les écarts d’inégalités entre les individus d’une population donnée?
Changer de modèle ou changer de critères d’analyse?
L’évaluation d’une organisation sociale et solidaire s’élargit à des critères sociétaux et environnementaux: ce modèle infuse alors l’innovation sociale au même titre que l’innovation technologique, la créativité numérique devient la créativité numérique solidaire, l’enjeu de croissance s’inscrit dans l’intérêt général et non plus dans l’intérêt d’une poignée d’individus. Ce nouveau format d’économie comble le vide laissé par un modèle qui n’offre plus d’issue ou de visibilité aux jeunes générations en quête du vivre ensemble, de partage, de diversité et de retour au durable. Car il n’est pas question de retour en arrière mais d’adaptation à des sociétés qui se différencient les unes aux autres selon leur éthique commune, qui se nomadisent, qui se tribalisent, qui s’hyperconnectent, qui se complexifient, qui s’assemblent selon de nouvelles aspirations ( mariage homosexuel)…au gré de l’ère et du temps « T ».
L’entrepreneuriat social et solidaire: concrètement utopique?
Il existe déjà beaucoup d’organisations d’économie sociale et solidaire et qui sont pérennes dans leurs activités: Ashoka, Boutiques de Gestion, le Groupe SOS, Réseau Entreprendre, Crédit Coopératif, L’Adie, Ethifinance, la Nef, Finansol…L’économie sociale représente 10 % du PIB ! L’émergence d’une véritable économie alternative est une réalité avec des croissances à 2 chiffres pour certaines organisations.
Exemple: Le Groupe SOS est une entreprise sociale qui met l´efficacité économique au service de l´intérêt général et sur ses 5 grands cœurs de métier : la jeunesse, l´emploi, les solidarités, la santé, les seniors. Le Groupe SOS déploie et finance des projets pour les plus démunis dans des situations complexes. Leur influence de par le monde est au service du pouvoir solidaire!
Le Groupe SOS en chiffres: 30 ans d´existence, 300 établissements, 10000 salariés dans le monde, 1 million de bénéficiaires par an pour 560 millions d´euros de CA. Tout est dit.
RV Solidaire: Entreprendre dans l’économie sociale et Solidaire
L’économie postmoderne: lucrativité limitée pour plus de pérennité et de bien être au plus grand nombre. Selon Bernard DEVERT, président fondateur d´Habitat et Humanisme, « l´économie sociale ouvre de nouveaux possibles avec le soutien d´entreprises qui développent le sens du bien commun, fondement d´une relation durable ».
le Club des Entrepreneurs Solidaires du Medef de Lyon vous invite à rencontrer et à échanger avec Bernard DEVERT,
The Big Conf’ dans le cadre de la semaine du Développement Durable
La Big Conf mardi 2 avril à LYON: une conférence étudiante en simultanée dans toute la France sur les enjeux climatiques et énergétiques de demain. Organisée par l’association Avenir Climatique avec le soutien de l’association étudiante de développement durable de l’Upi, l’aDDu !
RV à l’UPI de Lyon 47 rue Sergent Michel Berthet 69009 Lyon Plus en Vidéo sur youtube! http://lnkd.in/r8b9pw