Management des organisations : Il est temps d’être « politiquement incorrect » !
Technologiquement, on a déjà inventé l’entreprise de demain. Tout le monde peut s’en apercevoir pour le pire et le meilleur. En revanche, humainement parlant, on peine à trouver de nouvelles voies, de nouveaux modèles, de nouveaux repères. Parfois, en plus d’une réflexion de fond, être politiquement incorrect peut provoquer certains déclics pour construire de nouvelles pistes…ALORS, ALLONS-Y, DE-CHAINONS-NOUS avec quelques aphorismes pour en finir avec la démagogie et la langue de bois feutrée du management des organisations
Les managers qui croient tout savoir ne peuvent pas faire confiance aux autres car parfois la confiance nécessite de déléguer ce que l’on ne sait pas faire ou moins bien faire !
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Nous vivons une époque où il est risqué de faire un parallèle entre la confiance et la compétence. Il est en effet de plus en plus fréquent d’entendre des « experts » très surs d’eux dire de vraies âneries !
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La bureaucratie, dans une entreprise, c’est le maximum de complication en interne pour un minimum de création de valeur en externe !
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En management comme ailleurs, être responsable signifie que si tu n’es pas (au moins) une partie de la solution, alors tu es (au minimum) une partie du problème !
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Quand vous êtes coupé ! des réalités, vous n’apprenez plus qu’une seule chose : Comment faire planer l’illusion !
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Dans une entreprise comme ailleurs, quand il n’y a plus de finalité collective (on est ensemble pour quoi faire ? ), on se noie dans les modalités (on est ensemble pour faire comme cela) avec toute la perte de sens qu’implique un comment sans pourquoi !
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Les managers ne doivent jamais oublier ceci : Le plus grand malheur d’un salarié n’est pas de travailler trop ou pas assez mais de ne pas connaitre le sentiment d’accomplir ou de façonner quelque chose d’utile !
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Le management par les tableaux de bord fabrique des managers « off-shore » c’est-à-dire des gestionnaires hors-sols avançant masqués !
Exiger une réelle autonomie (débrouille toi !) à grand coup de processus normatifs (fais comme je te dis) est une injonction contradictoire et les injonctions contradictoires, cela rend fou !
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Pour bien comprendre le management, il est nécessaire de comprendre que les gens ne sont ni toujours bons ni toujours mauvais mais presque toujours sous influence !
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La liaison fatale en management c’est quand le crétin surdiplômé (celui qui vous explique qu’il sait tout même si rien ne fonctionne) rencontre le cador autodidacte ( celui qui vous montre que tout fonctionne bien mais sans savoir pourquoi) car à la fin plus rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi !
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En management, il est surprenant de constater la modestie des gens sereins, surtout quand on la compare aux fanfaronnades des excités !
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Rappelons, au passage, que le rôle d’un manager n’est pas de seservir mais deservir !
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Tout changement est vécu comme un déséquilibre. Le rôle des managers est donc de servir de béquille et non d’en mettre !
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En management comme ailleurs, obtenir de la cohésion par la peur, la violence ou la menace est possible, mais elle bien moins durable et moins forte que la cohésion par le projet !
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Le problème dans le management des organisations à partir d’une certaine échelle est que les égos l’emportent sur la confiance !
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Dans les entreprises comme ailleurs, quand on ne sait pas, on croit. Ce sont ceux qui savent le moins, qui croient le plus. Là où le savoir est maigre, la croyance prolifère !
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Les postes de managers sont malheureusement plus attribués par promotion que par vocation ! Pourtant, manager est plus un métier qu’un titre !
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En management, l’autonomie n’est pas une absence de contraintes mais la capacité de les maitriser pour les assouplir et ainsi augmenter ses marges de manœuvre !
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Se retrancher dernière la complexité du business pour compliquer et alourdir les process est une explication mais pas une excuse. Le leader de demain acceptera la complexité en rejetant la complication !
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Il est plus que paradoxale d’écouter l’apologie des entreprises pour l’idéologie libérale et de constater le conformisme de ses méthodes managériales !
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Message d’alerte aux managers : A l’heure où les Hommes sont en concurrence avec les machines, utiliser votre capital humain comme un robot, en lui faisant suivre des process, est une hérésie !
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Quand tu donnes du pouvoir à certains, la dilatation de leur égo fait qu’ils deviennent des allumés se prenant parfois pour des phares !
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En management, tout a déjà été dit, mais comme personne n’écoute, il faut toujours répéter !
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Rappelons que l’on n’apprend pas à nager en marchant autour de la piscine. Inutile donc, face au changement, de tourner autour du pot !
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Rien d’humain ne peut être universel. Tout, dans l’humain, est différence et divergence, inégalité et diversité !
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Le cauchemar pour le middle management est que progressivement sa liberté d’action diminue alors que ses responsabilités augmentent. Résultat, il explose !
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En management comme ailleurs, ce n’est pas parce que l’on parle fort que l’on a raison (et donc que l’on est entendu) ! le vers est souvent dans le bruit !
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En management comme ailleurs, le mépris des autres naît de la surestimation de soi. Et la surestimation de soi croît avec la médiocrité du bonhomme
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La revendication première des vrais talents dans les entreprises est celle-ci : Dites-moi ce que vous attendez de moi mais surtout ne me dites pas comment je dois le faire !
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En management, la notoriété s’obtient par l’action, fruit de la réflexion. La célébrité s’obtient par influence, fruit de la séduction
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L’intelligence est une maladie grave puisqu’elle rend profondément malade au contact de la bêtise mais, malheureusement, elle n’est pas une maladie très contagieuse.
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Et pour finir en beauté :
Soyons fous, travaillons moins mais mieux !
