Manager demain dans nos organisations: accepter l’échec pour réussir?
L´initiative des Finlandais pour dédramatiser l´échec
Le constat mis en lumière par le postmoderne se retrouve dans les problématiques de globalisation et de gestion des affaires à l’international. Le management en conditions d’interculturalité se trouve confronté à ces gaps d’interprétations des mots, des gestes et des pratiques entre individus de pays différents voire de régions différentes. Ces différences deviennent alors des points d’ancrages auxquelles nous arrimons notre radar pour pouvoir comprendre et commercer avec l’autre.
Dans ce patchwork de singularités culturelles, il en est une bien occidentale qui consiste à penser en termes dualistes pour opposer tout et vie, vie et mort…succès et échec. L’échec est l’inverse du succès et devient alors un terme barbare que nous devons à tout prix chasser de notre répertoire et de notre parcours. Et pourtant, l’échec n’est il pas inhérent à la prise de risque pour innover, évoluer, progresser?
N’est-il pas un élément intrinsèque du cercle vertueux du succès?
Le manager de demain: oser faire différent
Le manager de demain ne sera t-il pas celui qui adoptera cette posture pour inciter ses équipes à tester, innover donc à oser faire différent?
Le manager de demain profitera de l’élan naturel des jeunes générations à s’éloigner des schémas et des process établis mais usés pour retrouver de la vitalité au sein des entreprises.
Le manager de demain ne tablera plus sur le « tout garantit » des plans d’actions. Il s’adaptera avec ses collaborateurs au aléas de l’entreprendre!
Le défi est bien là pour les managers: retrouver de la compétence à entreprendre c’est à dire à accepter la bonne conseillère de la réussite: l’échec.
Benjamin Pelletier revient sur cette notion dans l’article suivant: