Mais qu’est ce qui nous arrive ?
Qu’est-ce qui nous arrive ? C’est LA question que l’on se pose entre amis, autour d’un verre, dans le hasard d’une conversation ! C’est aussi LA problématique majeure de l’avenir du monde et de la jeunesse.
Si vous aussi vous pensez que l’Avenir n’est pas ce qui va arriver mais ce que nous allons en faire, cet ouvrage est fait pour vous. Offrez-le-vous pour investir en vous et choisir en toute quiétude votre Avenir.
Pour les plus impatients et (les plus curieux) ci-dessous le lien du site de la maison d’édition et un extrait du livre
Bel été à toutes et à tous
Extrait du livre Mais qu’est ce qui nous arrive ?
La Modernité, éclairée par le siècle des « Lumières », devait libérer l’Homme de ses superstitions et de sa soumission. Au final, les lumières ne font plus que clignoter et les idéaux philosophiques, politiques ou économiques, toujours promis rarement ressentis, s’évaporent en laissant parfois un gout amer. Malgré les libertés promises, le fameux contrat social nous a parfois enfermé et enchainé. En réaction, émerge « souterrainement » une postmodernité sous l’impulsion de « créatifs culturels » pour tenter de faire redémarrer un projet Humain en panne d’inspiration. L’enjeu de cette époque qui s’ouvre sous nos yeux est clair : Dépasser et transcender le sens et les valeurs d’une Modernité usée pour redonner un souffle à la Vie et à nos vies.
Bref coup d’œil dans le rétroviseur
La croissance et l’endettement des nations dites développées ont fabriqué des individus modernes, riches et repus, installés dans un mode de vie plutôt confortable et facile. Malgré l’aspect volontairement provocateur de cette présentation, l’affirmation peut être facilement vérifiée et surtout observée. On peut en effet mesurer sur les trente dernières années une hausse quasi constante du pouvoir d’achat, de l’obésité et du surpoids ainsi que des temps de loisirs et de divertissements. Cette facilité et ce confort matériels contrastent violemment avec la sensation de précarité dans laquelle une majorité d’entre nous baigne. Malgré notre confort (ou à cause de ce confort ?), nous sommes de plus en plus émoussés, désabusés, usés, démobilisés et peut-être même déracinés. L’augmentation croissante de la consommation d’antidépresseurs, l’installation d’un nihilisme ambiant ou le recrutement des plus faibles dans de tristes « aventures » fanatiques attestent de cette souffrance existentielle latente ou patente. Tout se passe comme si la société de consommation était en train de nous consumer avec un décalage fréquent entre ce que l’on peut acheter et ce que l’on veut vivre ! C’est précisément pour résoudre cette inadéquation perpétuelle entre ce que l’on peut et ce que l’on veut que l’homme a besoin de retrouver un « enveloppement durable » bien plus qu’une croissance durable pour exister autrement que socialement ou économiquement.
La postmodernité : un projet d’enveloppement durable ?
Le crépuscule de la société moderne auquel nous assistons se caractérise par l’impossibilité de construire un projet collectif qui rassemble les citoyens sur une vision commune et structurée de l’avenir par faillite de l’intérêt général qui est de moins en moins admis. En effet, l’établissement de règles et de normes à priori se heurte à des résistances de plus en plus fréquentes des différentes castes. La plupart des sujets, autrefois réservés à la sphère privée et/ou autoritaire, passent désormais dans le domaine public et démocratique à tel point que la loi est devenue le marqueur social de la prise en compte d’un problème donné et précède parfois les mœurs : il devient fréquent, en effet, de faire voter une loi pour quelques cas isolés. C’est précisément pour cela que l’ère postmoderne ne sera plus une société mais plutôt une mosaïque. Les visions, les valeurs, les intentions sont en train de changer d’échelle. Elles ne concernent plus une nation ou une société, elles concernent des tribus, des communautés. Ce mouvement d’indépendance face à la société signe une impatience collective par rapport aux promesses jamais tenues du « progrès » comme gage de la cohésion sociale. Tout se passe comme si les citoyens criaient : « Si la conséquence du progrès c’est de nous faire consommer des anxiolytiques, alors vivement la société du regret (regrès) ! ». Ce changement d’humeur répond bien évidemment au saut de complexité sans précédent d’un monde devenu envahissant, asservissant et parfois même indécent. A l’évidence, la vitesse d’agression de notre environnement devient supérieure à notre vitesse de réaction. Pour continuer d’exister, nous serons donc individuellement et collectivement à la recherche d’un enveloppement durable bien plus qu’à la recherche d’une croissance durable à laquelle nous devrons renoncer.
Des mutants du « progrès » transforment le paysage de la modernité
Pour faire émerger ce prometteur et ce protecteur « enveloppement durable », des mutants du « progrès » prennent leur destin en main. Sous leur impulsion, l’assimilation, l’intégration et l’homogénéisation saturent et, en réaction, le système se fragmente. Cette mutation s’accompagne du passage d’un individu moderne individualiste et égocentré à une personne postmoderne aux multi-appartenances plus ou moins éphémères et fluctuantes. La société semble passer de l’adolescence (tous ensemble, tous pareils) à l’âge adulte (unique, ensemble, en famille) ce qui, au passage, redonne du sens et du souffle au devoir collectif qui s’apprécie dorénavant, non plus par une carte d’identité mais par des liens originels, existentiels ou occasionnels. Socialement, tout se passe comme si les différentes communautés de vie court-circuitaient la nation pour le pire et le meilleur en devenant les briques élémentaires d’une mosaïque très hétérogène. Cette solidarité choisie et non subie prend racine sur les ruines d’une société moderne usée et vermoulue par un contrat social à bout de souffle. Il suffit de constater la vraie actualité (pas celle des médias officiels mais celle officieuse de la vie réelle) pour s’en rendre compte. Quel paradoxe que le réel devienne officieux alors que l’artificiel et le virtuel sont officiels !
Comment la postmodernité translatera notre système de valeur ?
Pour se réapproprier cette part de décision sur le devenir de « son monde », la personne postmoderne sera guidée par trois convictions :
- Conviction 1 : la conduite de nos vies ne doit pas se soumettre aux contextes ou aux conjonctures, mais elle doit se caler sur des registres nouveaux qui lui donneront pertinence, cohérence et consistance.
- Conviction 2 : l’engagement des Humains est une affaire d’époque et de circonstances. Comprendre les enjeux de son époque et actionner les leviers nécessaires pour dépasser et transcender les impasses dans lesquelles nous nous sommes enfermés sera essentiel pour faire redémarrer le projet Humain.
- Conviction 3 : Nous ne vivons pas la fin du monde mais simplement la fin d’un monde avec l’opportunité d’en réinventer un autre. Chacun de nous peut donc choisir de devenir (ou pas) ce messager humain capable de faciliter et de favoriser la transition entre deux visions du monde.
Fort de ces trois convictions, la personne postmoderne aura le courage, le talent et l’audace de faire résonner ses six dimensions essentielles : ses intentions, ses expressions, ses actions, sa consommation, ses relations et son organisation. Cette résonance fera émerger un nouvel art du vivre-ensemble. Pour imaginer avec passion et enthousiasme ce redémarrage du projet Humain, qualifions en un mot l’évolution de chacune de ces six dimensions….
La suite et bien d’autres choses encore vous attendent ici…