Tous à l’abri par Prise direct
Conscience et complexité?
Dirigeants, Managers, Entrepreneurs, Collaborateurs,
Notre conscience, dans un univers complexe, est ce lieu de perpétuelle comparaison (et parfois de perpétuelle confrontation) entre notre monde intérieur et le monde extérieur. Pour définir, là encore simplement, ces deux mondes un peu abstraits, disons que notre monde intérieur c’est nos intentions et nos projections et que le monde extérieur c’est des possibilités et des réalités différentes pour chacun de nous. Quoi de plus concret donc que de considérer notre conscience comme étant à chaque instant cette zone d’interaction entre intentions ou projections intérieures et possibilités ou réalités extérieures. Cet éclairage étant posé, il n’est pas étonnant que nous prenions conscience, chacun à son rythme, que notre époque agit comme un vase communicant entre le monde extérieur et notre monde intérieur.
Dans un monde extérieur complexe, simplifions notre monde intérieur
Hier, les ressources étaient à puiser dans le monde extérieur. Demain, nous devrons les puiser dans notre monde intérieur. En effet, le monde extérieur est mutant et notre monde intérieur doit nécessairement être fringuant pour reconstruire ce que le monde extérieur déconstruit. Où retrouver les ressources naturelles abondantes offertes hier par le monde extérieur et qui s’épuisent inexorablement sous l’effet d’une surexploitation et de la surpopulation intenables sur le moyen et le long terme ? Ou retrouver des ressources économiques auparavant servies par une croissance sans fin et qui aujourd’hui est menacée par la surpression massives d’emplois. Ou retrouver enfin cette énergie mentale que nous a offert le mythe du progrès avec ses avancées mais aussi avec la saturation idéologique, technologique ou encore politique qu’il nous fait vivre ? La réponse est aussi glaçante qu’existante : A l’intérieur de nous. Quand l’extérieur complexe décompense, l’intérieur doit compenser, sinon il y a danger. Quand on lâche les béquilles, il faut se rééquilibrer ! Et bien nous y sommes, les béquilles écologiques, économiques, philosophiques, politiques du monde extérieur nous lâchent. C’est à nous maintenant de reprendre le manche ! Quand le monde extérieur déchante, le monde intérieur doit se ré-enchanter !
Que signifie vraiment ce vase communicant entre ce monde extérieur mutant à réinventer et ce monde intérieur fringant à construire ? Chacun se fera son idée mais une métaphore possible est de se dire que la mission de chacun sera de mettre un peu de V.I.E intérieure dans la vie extérieure. Hier, le monde extérieur nourrissait notre monde intérieur. Demain, notre monde intérieur fécondera le monde extérieur pour le réinventer et le réenchanter. Pour devenir cette source de V.I.E, certains auront besoin ou envies d’autres Valeurs, d’une autre Intensité ou d’un autre Engagement. D’autres choisiront d’autres Vertus, d’autres Idées ou un autre Emploi pour reconstruire leur existence. Mas ce n’est pas fini, car mettre un peu de V.I.E dans la vie cela peut aussi signifier donner à sa vie une autre Valorisation, une autre Impulsion ou un autre Echo ou encore offrir à sa vie une autre Virtuosité, un autre Idéal ou un autre Eclairage ! « A quelque chose malheur est bon » dit-on, ce vieil adage n’a peut-être jamais été aussi vrai. Et si la mutation du monde extérieur, commenté par tous comme une crise grave et durable, était au fond une formidable opportunité pour reprendre sa vie en main ? Une chose est certaine : Avec la déconstruction du monde extérieur en cours, les dogmes se fissurent en nous permettent, si on le souhaite, de ne plus s’occuper de réussir dans la vie mais de s’atteler à réussir sa vie ! Expliquons-nous :
La complexité est l’inverse de la complication. Le monde extérieur nous fait vivre cet étonnant paradoxe ! En effet, non seulement il mute dans des cycles court de déconstruction-reconstruction mais en plus il devient de plus en plus compliqué et de plus en complexe. Décidemment on ne plus compter sur lui ! Les complications empilent les choses et la complexité imbrique les choses et pour faire face à ces empilages et ces imbrications nous sommes condamnés à être à la fois compétents et talentueux. Etre compétents c’est avoir l’habileté d’utiliser des méthodes ou des outils connus pour traiter des situations connues ou similaires qui s’empilent de manière répétitives. Etre talentueux en revanche, c’est avoir l’habileté à créer ou trouver des méthodes ou des outils nouveaux à des situations nouvelles. Les compétences sont donc indispensables pour faire face aux complications et les talents le sont pour faire face à la complexité ! A présent il est l’heure de passer à l’action en s’offrant un projet de V.I.E pour offrir à ses compétences et à ses talents un itinéraire balisé capable de nous remplir de l’intérieur pour compenser ce que le monde extérieur ne nous fournira plus, moins ou moins bien.
Un exemple de projet de V.I.E balisé !
Concluons cette dialectique monde extérieur et monde intérieur en prenant un exemple de ce que pourrait le management de ce projet de V.I.E. Au fond c’est quoi le management ? C’est fabriquer des choses extraordinaires à partir de choses ordinaires en étant à la fois vrai et hors norme : vrai pour « faire avec » le monde extérieur et hors norme pour compenser ses faiblesses par une nouvelle force intérieure. Six parfums de vie pourraient composer cette nouvelle alchimie intérieure :
Un parfum de noblesse dans nos intentions pour donner du sens, encore du sens, toujours du sens. En pratique la noblesse d’une intention c’est comprendre que quand on est dans son projet de vie ont fait des efforts, on se dépasse, on se transcende, sans se briser, sans se détruire, sans s’épuiser ou se torturer. La noblesse de l’intention n’est donc pas de viser loin ou de viser haut mais de viser juste.
Un parfum de fécondité pour son imagination : Dans une ère à venir ou rien n’est encore écrit, le moteur principal de la performance sera certainement la capacité de créer, d’imaginer ou encore d’innover. L’unité de mesure de cette capacité de création sera la fécondité. En pratique, la fécondité est la capacité d’être toujours plus consistant. Etre toujours plus consistant permet de réveiller les indolents que rien ne touchent, les paresseux que rien ne bougent, les nonchalants que rien ne motivent et les mollassons que rien ne forgent pour se fabriquer un environnement à son image.
Un parfum d’excellence dans son action : Chacun possède en lui, des territoires pleins de ressources souvent ignorées : des mémoires, des talents, des dons, des potentiels, des idées. Ces territoires sont des patrimoines intérieurs à flairer, gérer, entretenir et enrichir avec constance et persévérance. Ces territoires représentent nos ressources, notre caisse à outils et nos matériaux. Ils méritent le plus haut niveau d’attention. En pratique, l’excellence c’est tout simplement faire mieux que bien ce que nous avons à faire en cultivant ces territoires.
Un parfum de frugalité dans sa dotation : l’épuisement du monde extérieur ouvre une nouvelle ère de l’écologie. Le spectre de cette écologie se situera entre voracité pour tout et anorexie en tout. Entre ces deux extrêmes vient la notion de frugalité c’est-à-dire l’idée de faire juste ce qui est utile ou de faire beaucoup mieux avec beaucoup moins sans austérité ni privation. La frugalité sera une ligne de conduite engendrant partout et en tout plus de qualité et moins de quantité. Elle poussera donc à nous élever plutôt qu’à nous étaler. Cet art de la frugalité sera aussi un art faisant émerger beaucoup de jouissance pour toutes celles et tous ceux qui réussiront à faire beaucoup avec peu.
Un parfum d’élégance dans ses relations : Après une ère moderne marquée par l’uniformisation et la standardisation du monde extérieur (le même moule partout et pour tout le monde), la relation à l’ère postmoderne sera résolument tournée vers l’élégance en général et vers l’élégance de l’éthique en particulier. Même si elle facile à reconnaitre, l’élégance est souvent difficile à définir. Retenons pour faire simple que l’élégance est cette aisance dans le fond comme dans la forme qui rend presque naturelle la relation aux autres et à leur environnement.
Un parfum de simplicité dans son organisation. A L’ère qui s’ouvre devant nous, à une situation complexe, il faudra répondre par une réponse simple (à ne pas confondre avec une réponse facile). L’ère de demain sera l’ère de la simplicité. Au sens noble du terme, la simplicité est un ce qui rend les choses à la fois légères et efficaces. En pratique, notre organisation devra donc toujours être des plus légère et des plus efficace possible afin d’être la moins envahissante et la moins encombrante possible. Faire simple fait émerger plus de spontanéité et de réactivité dans nos actions, dans nos échanges et dans nos comportements. Faire simple permet aussi une forme de « ludification » en rendant les choses plus plaisantes et plus ludiques, ce qui contribue à se focaliser sur le jeu plutôt que sur les enjeux.
En guise de bouquet final, disons que le titre « tous à l’abri » était un titre plus joyeux que menaçant. En collaboration avec la startup Prisedirect, Marc Halévy, physicien, philosophe et prospectiviste des processus complexes, a conçu un séminaire de 2 jours pour accompagner très concrètement dirigeants, managers, entrepreneurs et collaborateurs qui souhaitent redessiner l’itinéraire de leur V.I.E. Le sens de cet accompagnement est de vous proposer un itinéraire en 5 étapes clés pour devenir à la fois compétents et talentueux et ainsi vous construire un capital confiance précieux pour faire face, sans inquiétude, à l’incertitude et à l’imprévisible.
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