A propos de notre autonomie…
Comme dirait l’autre, l’anxiété est l’anticipation de quelque chose qui ne va probablement pas arriver. Nous sommes tous dans cette forme d’incertitude. Personne ne sait quand ni comment ce confinement cessera. Et la société d’aujourd’hui a du mal à considérer cette inquiétude comme saine et normale. La crise du coronavirus montre que c’est la peur qui déclenche la raison et qu’il faut beaucoup de peur pour avoir un peu de raison. C’est ainsi ! La Liberté est une promesse extérieure rarement tenue. En revanche, se libérer est un travail intérieur qui demande effort, pugnacité et persévérance avec au bout l’autonomie qui est, au fond, la vraie Liberté. A cet égard, la crise du coronavirus nous pousse parfois dans nos retranchements en nous questionnant sur les risques que nous sommes prêts à prendre, individuellement et collectivement, pour nous protéger et protéger les autres…malgré les contraintes. Ces moments d’introspection sont des moments privilégiés car se faire accompagner c’est bien, mais n’oublions pas une chose, le plus formateur des chemins est celui que l’on fait seul…surtout en cas de crise. Avec le confinement, on s’aperçoit au moins d’une chose : Le défi de l’autonomie est immense, vital et indispensable, et terriblement exigeant. Il est tellement plus facile d’être dépendant et de s’en plaindre.
Les 7 reflexes du Kit Spécial Confinent
L’une des premières leçons de ce confinement plutôt subi que choisi est qu’en tant de crise, il est peut être utile de se rappeler que la modestie est aussi noble que la fierté. Pendant le confinement, le plus efficace des anti-virus est de devenir soi et pleinement soi. Il est essentiel pour cela d’être seulement et véridiquement ce que l’on est vraiment : ni plus haut (modestie), ni plus bas (fierté). Au fond, on vit tous, chacun au fond de nous, une double tension. La tension entre ce que l’on est déjà et ce que l’on voudrait devenir (tension essentielle) et la tension entre ce que l’on veut faire et ce que l’on peut faire (tension existentielle). Pour dissiper ces tensions, MPM propose un Kit Service Confinement pour transformer en 7 reflexes, cet inédit moment en un bénéfique changement pour la vie d’après ! Ces 7 reflexes sont :
Réflexe numéro 1 : Accorder beaucoup d’importance à sa santé physique et mentale
Considérer qu’aucun destin ni aucune fatalité ne s’impose à soi a priori en s’investissant pleinement et sans compter dans son projet, sa mission, son métier pour exiger, avant tout, de soi-même et s’imposer des moments réguliers de récupération méritée.
Réflexe numéro 2 : Vivre intensément
Savourer chaque instant et le mettre pleinement à profit, comme s’il était le dernier en s’entêtant, coûte que coûte, à progresser comme individu et comme professionnel pour concrétiser dans les faits, avec toute la détermination nécessaire, ce qui a commencé par être un Rêve !
Réflexe numéro 3 : Se faire des amis plutôt que des ennemis
S’inscrire résolument dans une logique de coopération, et refuser toute idée de compétition ou d’opposition ! Etre force de propositions, de projets, de solutions… et s’attacher à toujours faire avancer la relation ! Renoncer à « l’illusion de la toute-puissance », et accepter de ne pas maîtriser les décisions de l’Autre
Réflexe numéro 4 : Faire face à l’imprévu
Rester vigilant à tous les indices de changement, de bouleversement…, d’imprévu et anticiper au maximum les événements à venir. Prendre l’initiative dès que possible et manager les situations pour les consolider… avant l’imprévu. Diversifier son « jeu », varier ses approches… surtout lorsque tout va bien !
Réflexe numéro 5 : S’entrainer à être créatif
Accepter les « lignes de fractures » inhérentes à l’environnement et les intégrer à un plan d’action inédit, réinventé. Sortir résolument des sentiers battus et rebattus, pour arpenter des voies originales. Passer avec force et enthousiasme du problème au projet, et saisir l’opportunité de bâtir un nouveau modèle !
Réflexe numéro 6 : Donner plus que l’on ne reçoit
S’interroger toujours plus précisément et spécifiquement sur les moyens de servir l’Autre ! Représenter un apport aux yeux de l’interlocuteur, afin de mieux légitimiser l’effort que l’on va lui demander. Trouver des sources de satisfaction, de reconnaissance et de réussite dans le fait même de donner.
Réflexe numéro 7 : Vérifier la fréquence et l’intensité des 6 premiers comportements
S’attribuer, pour chaque item, une note sur 10 au regard de la semaine écoulée. Réfléchir sereinement, sans chercher à « prouver » quelque chose ni à se mentir, sur les items suscitant le plus d’inconfort. Echanger mensuellement avec son entourage proche sur les principaux axes de progrès à investir.
Le coronavirus est un premier coup de semonce…
Apres la crise du coronavirus, il faudra réaliser que cette pandémie signe la fin de notre fantasme de toute puissance. Ce tout petit virus est un appel à la modestie. Un coup de semonce pour que l’on puisse empêcher après lui les personnes qui diront « on continue comme avant ». Une crise (sanitaire ou autre) ne doit servir qu’à une seule chose : revenir à l’essentiel. Si le sacré est ce pour quoi on est prêt à faire tous les sacrifices, alors la crise du coronavirus nous apprend que 7 réflexes sont sacrés. Il suffira juste de s’en rappeler dans quelques mois…. Comme dirait l’autre, c’est en s’occupant sérieusement de soi qu’on est le plus utile aux autres. Dans la société aujourd’hui, la mode est d’être une victime en construisant sa pensée contre quelqu’un ou quelque chose. Le hic est que le ressentiment n’a jamais réglé aucun problème personnel. Voilà peut-être une éthique à retrouver pour échapper au nombrilisme et individualisme ambiants qui nous caractérise parfois.
Pour conclure
Apres la crise actuelle, l’avenir appartiendra aux altruistes : Le personnel soignant pour la santé, les producteurs locaux pour l’alimentation, les excellents profs pour l’éducation, les écologistes pour la nature…Espérons, dans tous les cas, que l’avenir vous appartiendra ! Contre les nostalgies et ses ressentiments et contre ses utopies et ses rêveries, la bonne attitude est pour l’instant : » Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent. » Avec cette crise sanitaire , on ne sait plus très bien si c’est la santé qui rend heureux ou s’il faut être heureux pour avoir la santé !Dans tous les cas, nous devons être prêt pour le monde d’après ! A Partager avec votre entourage et ceux que vous aimez. Merci.